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23 mai 2009

Biorganik devient GREENDY.....

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6 février 2009

PHILIPPE DESBROSSES

2 février 2009

fermeture de la ferme de saint marthe/petition en ligne

La Ferme de Sainte-Marthe, en Sologne, est une exploitation familiale spécialisée dans les productions maraîchères. Elle est restée la seule en activité sur l'ensemble des 18 exploitations voisines qui ont toutes disparu ces trente dernières années dans ce périmètre. Elle est menacée d'anéantissement.

La Ferme de Sainte-Marthe est aujourd'hui un centre pilote européen en agriculture biologique . C'est aussi un conservatoire des espèces potagères et fruitières anciennes. Philippe Desbrosses y organise tous les ans les célèbres Entretiens de Millancay.

La Ferme de Sainte-Marthe est saisie et mise en vente par le conglomérat agro-industriel LIGEA-AGRALYS, suite à un artefact juridique concernant un programme européen inachevé.




Je vous lance un APPEL POUR VENIR EN NOMBRE ME SOUTENIR CE LUNDI 2 Février à la Ferme de Sainte-Marthe à Millançay, Loir-et-Cher (voir plan en attache.

Rendez-vous à MIDI pour pique-niquer, nous partagerons nos paniers, et nous préparons le vin chaud, le pain et le café bios.

Venez vivre avec moi cette journée importante où mon entreprise est saisie et mise en vente par le conglomérat agro-industriel LIGEA-AGRALYS, suite à un artefact juridique concernant un programme européen inachevé.

N.B. Il y aura d'autres victimes des pratiques de cette coopérative qui viendront témoigner.

Nous manifesterons avec dignité, dans le calme et la bonne humeur en accrochant un petit cœur rouge en carton à nos vêtements pour nous reconnaître entre amis. Des artistes et des personnalités de toutes tendances nous accompagneront.

La réalisatrice Coline SERREAU sera présente avec sa troupe de chanteurs et de comédiens.

Nous lancerons à cette occasion une pétition de soutien avec un collectif d' associations et plusieurs grandes O.N.G.

Le but est d'éviter que la plus importante coopérative agricole de France anéantisse mon entreprise , pionnière depuis plus de 30 ans en Agriculture Biologique , et détruise les emplois des 24 salariés qui y travaillent, tout en ruinant ma famille.

Je vous remercie de votre aide. Alleluia !

Philippe DESBROSSES.

Signez la pétition pour soutenir, p.Desbrosses, et le travail qu'il a effectué toutes ces longues années pour l'agriculture biologique.

http://saintemarthefermebio.unblog.fr

2 février 2009

l'agriculture intensive attaque les fondamentaux de la bio!

 

 

Menace sur la Ferme Sainte Marthe de Philippe Desbrosses à Millancay

 

1 – Explication de la saisie des matériels, outils, équipements de la ferme de Ste Marthe, à la demande du groupe Coopératif agricole N° 1 (Franciade-Ligéa-Agralys), qui met en péril la Ferme bio, de Philippe Desbrosses …

Une procédure juridique est en cours, cependant un "artefact" juridique permet de saisir les biens avant la décision de justice finale.

( Définition du mot "Artefact" : Phénomène d'origine artificielle ou accidentelle, rencontré au cours d'une observation ou d'une expérience ou d'une procédure )

2 - Au début des années 90, Philippe Desbrosses et la Ferme de Sainte-Marthe sont sollicités pour la création et le développement d’une section Agriculture Biologique par le directeur de la coopérative des Agriculteurs de Loir-&-Cher « La FRANCIADE ».

3 - Philippe Desbrosses, participe donc au recrutement d’un ingénieur agronome apprécié dans les milieux professionnels bio et conventionnels. Grâce à cette collaboration, la Franciade obtient en novembre 1993 un contrat CEE sur 3 ans avec une enveloppe budgétaire de 812 571 écus pour un projet-pilote de démonstration en Agriculture Biologique.

4 - Ce projet communautaire s’inscrit dans la politique de réforme des pratiques agricoles en faveur de l’Environnement . Il bénéficie des dispositions de l’Article 19 qui soutient des actions pilotes pour la reconnaissance des méthodes de productions plus économes et plus respectueuses de l’environnement et de la santé.

5 - Le programme attribué à la Coopérative Franciade s’intitule : « Projet de démonstration concernant le développement intégré d’une filière Agriculture Biologique ».

6 - La Sté. Civile (SCPAA) Ferme de Sainte-Marthe pionnière de cette démarche depuis 1969, est choisie par la Coopérative pour assurer une partie des missions du programme.

7 – Entre 1992 et 1997, la Coopérative qui est en butte à de graves difficultés financières, change de Président et le Conseil d’Administration embauche un nouveau Directeur Général puis déplace son siège social, elle change de statut et se transforme en fusionnant avec une autre coopérative concurrente. Elle change également de nom et devient LIGEA.

8 - Entre-temps le nouveau directeur de la coopérative, sous peine de bloquer le projet, exige du gérant de la Ferme de Sainte-Marthe, le 17 janvier 1994, la signature d’une convention d’exécution des travaux avec caution solidaire et indivisible au cas ou la coopérative serait contrainte de rembourser les fonds communautaires.

9 - C’est ce qui s’est passé du fait de sa gestion fautive du programme-pilote dont elle était entièrement responsable. 

10 - La série de transformations-fusions-mutations successives du Groupe Franciade, devenu en quelques années LIGEA, puis AGRALYS (1ère coopérative de France) perturbe le bon déroulement du programme communautaire A.B. Le contrat prend du retard et Ligéa, qui vient aux droits du Groupe Franciade, demande une prorogation à la C.E.E..

11 - La vigilance de la Commission de Bruxelles est alertée par plusieurs irrégularités qui déclenchent trois audits successifs aux termes desquels, ne trouvant pas les réponses satisfaisantes, Bruxelles demande le remboursement des avances financières.

12 - La coopérative, dans cette phase cruciale, n’a plus personne de compétent pour répondre ou pour négocier ; le responsable du programme étant en retraite et non remplacé.

13 - Elle demande à Philippe Desbrosses de suppléer à cette carence, et de répondre à toutes les injonctions de l’administration, alors que ce n’est ni son rôle, ni sa responsabilité, ce qu’il ne peut faire normalement, n’ayant pas tous les éléments du dossier, ni la compétence juridique et administrative.

14 - Finalement la coopérative, dépassée par les évènements, décide de rembourser sans aucune négociation le contrat du projet de démonstration Agriculture Biologique et se retourne contre son prestataire de service, la Ferme de Sainte-Marthe, au titre de la caution solidaire signée en 1994 pour récupérer une partie des fonds.

15 - Il faut savoir que dans cette période le Groupe Coopératif AGRALYS est l’objet d’une plainte des douanes, devant les cours de justice Française et Européenne pour une affaire beaucoup plus grave de déclarations frauduleuses au détriment de la CEE et du FEOGA, portant sur un détournement d’environ 13 millions de francs.

16 - Il semble que la coopérative ait préféré rembourser sans discuter le contrat A.B. pour ne pas alourdir son cas, sacrifiant du même coup les intérêts de la Ferme de Sainte-Marthe.

17 - La Cour d’Appel d’Orléans, contre toute attente, a donné raison à la Coopérative sur ce simple article de caution sans vouloir juger sur le fond et retenir la responsabilité de la Coopérative dans la gestion fautive du dossier.

18 - Ce en quoi, les avocats de la Cour de Cassation consultés nous ont déclaré que la Cour d’Appel avait dénaturé la clause litigieuse et violé l’article 1134 du code civil…

19 - La Ferme de Sainte-Marthe s’est donc pourvue en Cassation et, possédant des éléments nouveaux, a engagé une nouvelle procédure contre la coopérative Ligéa-Agralys pour gestion fautive devant le Tribunal de Grande Instance de Blois. L’affaire est inscrite pour être jugée le 18 juin prochain.

20 - Mais le jugement précédent est exécutoire : les huissiers réclament déjà 267 591 € et mettent en route une procédure de saisie et vente publique des biens de la ferme de Ste Marthe

21 - Ce qui met en péril l’existence de la Ferme de Sainte-Marthe et les ressources d’une vingtaine de familles vivant de ses activités.

22 - La Ferme familiale de Sainte-Marthe reste la seule exploitation agricole en activité sur l’ensemble des 18 exploitations voisines qui ont toutes disparues ces trente dernières années dans ce périmètre de la commune de Millancay

Le comité de soutien de la ferme de Sainte Marthe

29 novembre 2008

SIX IDEES RECUES SUR LE BIO

On le sent bien, le bio a le vent en poupe. Nous sommes 84 % en France à souhaiter son développement. Mais nous ne sommes encore que 25 % à en acheter (Source : AgenceBio). Alors quels sont les obstacles qui nous retiennent ?
Nous avons recensé six idées reçues sur le bio et demandé ce qu'il en pensait à Philippe Desbrosses, agriculteur, Docteur en sciences de l'environnement, Expert consultant auprès de l'Union Européenne et Chargé de mission auprès du Ministère de l'agriculture.


Idée reçue n°1 : "Le bio ce n'est pas vraiment du bio."
- Chez beaucoup de consommateurs, un doute subsiste : un agriculteur ne peut pas cultiver totalement bio parce que les voisins polluent…

Philippe Desbrosses : Toutes les enquêtes récentes de la Répression des fraudes, de 60 millions de consommateurs ou de Que Choisir concluent qu'on ne trouve pas de résidus de pesticides dans les produits bio, à l’exception de traces non significatives sur 4% des échantillons. J'en suis moi-même surpris compte tenu du fait qu'on n'est pas dans une bulle et qu'on est obligé de recevoir la pollution des autres. Mais le niveau de traitement sur les cultures conventionnelles est tel qu'on voit bien la différence entre ceux qui traitent et ceux qui ne traitent pas.

       

- Certains disent qu'il y a beaucoup de fraudes sur les produits bio. À l'arrivée on n'est pas sûr que les produits bio soient vraiment bio…
        PhD : La fraude au niveau des producteurs est impossible parce que l'agriculture biologique a un système de contrôle extrêmement rigoureux. C'est du reste la seule agriculture à être contrôlée. L'agriculture raisonnée est très loin du compte, d’ailleurs elle est en train de disparaître tout doucement. Il y a au maximum quelques centaines d'agriculteurs en France qui s'en réclament alors qu'il y en a 12 000 en agriculture biologique, qui sont contrôlés chaque année.

       

Et puis vous savez, les agriculteurs qui s'engagent dans la voie du bio ne le font pas pour faire fortune. C'est un engagement citoyen pour le respect de la planète et pour leurs enfants ou leurs petits-enfants.

       

- Et les fraudes sur les produits importés ?
        PhD : Il y a eu quelques cas, il y a une dizaine d'années, mais les fraudeurs ont été pris et les condamnations ont été très sévères. Plus personne ne s'amuse à ce jeu-là maintenant.

       

Idée reçue n°2 : "Le bio c'est moins bon et c'est pas sain"
- Des adversaires du bio considèrent qu'en agriculture biologique on ne peut pas lutter contre les maladies des plantes, les produits sont donc moins sains.

PhD : Ce qui fait la qualité des plantes cultivées en bio c'est qu'elles se défendent elle-même. Le principe, c'est de donner aux plantes toutes les conditions d'un développement harmonieux pour qu'elles n'aient pas besoin d'être traitées. Pour qu'une plante soit en bonne santé, est-ce qu'on doit bien la nourrir ou est-ce qu'on doit bien la traiter ? Dans le premier cas, en bio, on privilégie les moyens naturels, l'anticipation des maladies, la rotation de cultures, ce qui correspond à une bonne agronomie. Dans le deuxième cas, en agriculture intensive, on fait du traitement préventif, au moindre signe, on déclenche la guerre des pesticides. On modifie alors le métabolisme des plantes, on favorise la prolifération d'insectes secondaires qui deviennent extrêmement virulents et qui font autant de dégâts que l'insecte qu'on a voulu combattre.

       

- Il y a beaucoup d'insectes résistants aux pesticides ?
        PhD : Une étude américaine montre qu'il y avait 7 insectes résistants aux pesticides en 1930, 25 dans les années 40, 200 dans les années 50, et on en a 900 aujourd'hui… La nature reprend toujours le dessus. Le parasitisme a un rôle, il est là pour éliminer les plantes malades.
En fait les pesticides provoquent des proliférations d'insectes. Quand on traite les araignées rouges, cela crée une virulence plus grande chez les araignées et un cycle de ponte supplémentaire, donc une génération supplémentaire.

       

- On obtient en fait le contraire de l'effet recherché ?
        PhD : Exactement. Des publications scientifiques, notamment celle de Dufresnoy dans les années 30, démontrent que quand on met des pesticides on inhibe la production de cytoplasme dans la cellule et on provoque un déséquilibre des protides au bénéfice des glucides. On a un stockage de sucres qui fait que la plante devient la proie du parasitisme, parce que la relation entre la plante et le parasite est d'ordre nutritionnel.
Des études de l'INRA de Bordeaux (Francis Chaboussou), montrent que le jour où on met un pesticide dans un champ, c'est fini, c'est comme la drogue, on ne peut plus s'en passer. On crée désordre sur désordre qui obligent à une course infernale, il faut utiliser des pesticides toujours plus puissant pour juguler des maladies qui sont devenues permanentes dans le champ.

       

- Ces mêmes adversaires du bio disent que, du fait du transport et du mode de conservation, la qualité microbienne des produits bio est moins bonne.
PhD : Les produits bio sont soumis à la même réglementation que les produits conventionnels. Avec en plus la contrainte de ne pas utiliser de produits dangereux. Un bruit a couru sur le fait que le bio qui n'utilise pas de fongicides serait susceptibles de développer des mycotoxines, une sorte de champignon toxique. Aucune preuve n'a été avancée. En revanche, lors d'une réunion de la FAO en août 2000 à Porto, les experts, se basant sur six ans d'études, ont même démontré qu'il y avait moins de danger avec les mycotoxines en bio qu'en conventionnel, parce qu'en bio, pour le lait par exemple, on n'utilise pas de tourteaux stockés pour la nourriture des bêtes, on privilégie le lien au sol et la nourriture à l’herbe.

       

- Un certain discours officiel prétend qu'il n'est pas prouvé qu'un produit bio soit meilleur pour la santé.
        PhD : On entend beaucoup en ce moment ce refrain : "c'est sûr, le bio est bon pour l'environnement mais pas forcément meilleur pour la santé". Je fais appel au bon sens. Comment expliquer que ça puisse être bon pour la planète mais pas pour les gens qui vivent dessus ?
D'après un film qui vient sortir qui s'appelle "Nos enfants nous accuserons", on saurait maintenant que des maladies comme celle de Parkinson relèvent à 70 % de l'utilisation de pesticides.
Et si le bio n'était pas meilleur pour la santé pourquoi le Premier Ministre aurait-il fait une lettre de six pages pour exhorter les administrations à montrer l’exemple et à introduire au moins 20% de produits bio dans la restauration collective, notamment les cantines de nos enfants ?

       

- De nombreux consommateurs pensent que beaucoup de produits bio sont très mauvais, comme les vins par exemple.
        PhD : Ça a été vrai il y a trente ans ! Aujourd'hui tous les grands crus sont en bio. Ils ne communiquent pas forcément dessus, mais regardez : Montrachet-Pouligny, Romanée Conti, Petrus… Ils sont en bio, même en biodynamie, et dans certains vignobles, ils ont réintroduit la traction animale.

 

Idée reçue n°3 : "Le bio c'est mauvais pour l'environnement"
J'ai entendu des viticulteurs prétendre qu'en agriculture biologique, on utilise des produits comme le cuivre qui sont pires que les pesticides pour l'environnement.

PhD : On en utilise quatre fois moins que dans les vignes classiques ! Je ne nie pas que le cuivre pose problème, mais on est loin du niveau de pollution qu'il y a dans les vignobles en conventionnel, où l'on utilise aussi le cuivre ainsi que, pour le remplacer, des produits de synthèse qui sont très dangereux.
Pour lutter contre certaines maladies comme le mildiou, les doses de cuivre recommandées par les techniciens sont de l'ordre de 12 kg/ha, alors que les producteurs bio s'en sortent avec 3 kg/ha…
Tout est une question de quantité. Le cuivre est biodégradable, et dans certains cas peut remédier à des carences en cuivre dans les sols. Or le cuivre est très important notamment dans la synthèse de la vitamine C. C'est une question d'équilibre général.

       

Idée reçue n°4 : "À quoi bon manger bio ?
Les "akoibonistes" disent : "de toute façon on vit plus vieux qu'avant  et puis il y a tellement de pollution partout !"

        PhD : Sur quoi se base-t-on pour dire qu'on vit plus vieux qu'autrefois ? Sur des générations qui sont nées au début du XXe siècle et qui ont connu pendant toute la première partie de leur vie une autre hygiène alimentaire. On va aborder maintenant la nouvelle génération nourrie au MacDo et au Coca-cola, avec le stress urbain, on va voir ce qui va se passer. D'ailleurs l'espérance de vie a déjà commencé à diminuer.
Et ceux qui disent que la bio ça ne sert à rien, puisque de toutes façons le monde entier est pollué, je les compare à de gens qui souhaiteraient qu'on achève les blessés au bord des routes. Il est vrai que nous ne sommes pas responsables de l'état de l'environnement que nous avons mais au moins, essayons de l'améliorer.

       

Idée reçue n°5 : "Le bio c'est pour les bobos"
On le constate sur nos marchés, un produit bio, c'est plus cher qu'un produit normal. Cela voudrait-il dire que les produits bio ne concernent qu'une petite frange de consommateurs privilégiés ?

        PhD : Le bio progresse dans toutes les catégories sociales et dans toutes les générations. C'est une question de prise de conscience. Il n'y a pas une catégorie aisée qui consomme plus du bio, même si, je le reconnais, c'est plus facile pour elle.
Et puis chaque consommateur en tant que contribuable paie une part des subventions qui, au total en France, représentent 12,5 milliards d'euros par an. Ces subventions vont en masse à l'agriculture la plus polluante. Il n'y a pas de subvention par exemple pour les fruits et légumes, qui ne représentent par voie de conséquence que 2 % de la surface agricole. Résultat : 1500 semi-remorques traversent la frontière tous les jours à Perpignan pour nous apporter du sud les fruits et légumes dont nous avons besoin en Europe ; ce sont des produits qui contiennent 90 % d'eau et qu'on fait venir de pays qui connaissent la sécheresse alors qu'on devrait produire l'essentiel de nos besoins à proximité des grands bassins de consommation.
Par ailleurs dans les produits conventionnels, il faut prendre en compte un coût caché : les subventions, comme je viens de le dire, mais aussi la dégradation des sols, la pollution des nappes phréatiques… Il faudra payer un jour pour cela.
C'est très injuste de dire que le bio coûte plus cher. Simplement avec le bio on paie le vrai prix. En fait, il faut inverser notre raisonnement : l'agriculture bio coûte beaucoup moins cher à la collectivité parce qu'elle n'hypothèque pas l'avenir et ne vit pas de subventions.

       

Idée reçue n°6 : "Le bio ce n'est pas réaliste"
- On entend certains agriculteurs et certains économistes dire que l'agriculture biologique n'est pas rentable, qu'il n'y a pas de modèle économique. D'après eux, les agriculteurs bio seraient de doux rêveurs, des babas cool, des idéologues.

        PhD : Il y a 286 études collectées par les universités américaines, indiennes et anglaises, qui montrent que l'agriculture biologique est plus productive et plus durable. Dans les pays où les conditions physiques sont difficiles c'est l'agriculture biologique qui est en tête en terme de rendement.
Une étude américaine publiée en 94 dans "American Scientic" a montré qu'il faut 300 unités d'intrants (produits nécessaires au fonctionnement de l'exploitation agricole : engrais, amendements, pesticides, équipements, carburant, etc.) pour produire 100 unités de nourriture en agriculture conventionnelle, alors qu'il en faut 5 seulement en agriculture biologique ! Il est donc beaucoup plus cher de produire en conventionnel qu'en bio. Avec la crise financière actuelle, ça va devenir très voyant, on ne va plus pouvoir tricher avec les chiffres et "les coûts cachés".
Par ailleurs, en bio on ne cherche pas un rendement maximum. On cherche un rendement optimum pour qu'il soit durable. Si vous payez les derniers quintaux très chers, ça sert à quoi de produire 100 quintaux ? C'est ridicule.

            

- Les mêmes disent que l'agriculture biologique ne permettrait pas de nourrir l'humanité.
        PhD : 400 experts de la FAO, venus de 80 pays, réunis du 3 au 5 mai 2007 à Rome, ont conclu que l'agriculture biologique, après trente ans d'expérimentation sur l'ensemble des continents, avait fait la démonstration qu'elle pouvait nourrir toute la population de la planète aussi bien que l'agriculture conventionnelle sans les inconvénients de celle-ci.
Notre agriculture est essentiellement pétrolière, quand on voit le cours du pétrole, la dégradation des sols, l'état des nappes phréatiques, la baisse des rendements, est-ce qu'on va pouvoir continuer longtemps comme ça ? La famine c'est ce modèle-là qui la prépare.

            

Le bio, qu'on l'appelle ainsi ou "agriculture naturelle' ou "à haute valeur environnementale", c'est plus qu'une méthode de production. Cela participe d'un nouvel art de vivre, une recherche des êtres humains vers la solidarité, le respect des générations futures, le respect de la terre. Quand Colbert faisait planter les chênes de la forêt de Tronçais pour qu'ils servent 150 ans plus tard à faire les mâts des navires, il n'était pas simplement dans l'amour du prochain mais aussi dans l'amour du lointain! Il s'agit-là de valeurs morales qui guident nos actions.

       

 

       

Propos recueillis par Félix Franck

Une interview de Philippe Desbrosses, agriculteur, Docteur en sciences de l'environnement, Expert consultant auprès de l'Union Européenne et Chargé de mission auprès du Ministère de l'agriculture pour approfondir ces questions : http://www.viesaineetzen.com/actu/six-idees-recues-bio.php   

 

   
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30 octobre 2008

Le film à voir en novembre


Nos enfants nous accuserons
envoyé par gaudusky

BIOCOOP, PARTENAIRE DE

 

COMMUNIQUE DE PRESSE BIOCOOP

24/10/08

Nos enfants nous accuseront raconte la courageuse initiative d’une municipalité du Gard, Barjac, qui décide d’introduire le bio dans la cantine scolaire du village. Le réalisateur, Jean-Paul Jaud, brosse un portrait sans concession sur la tragédie environnementale qui guette la jeune génération : l’empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole et les dégâts occasionnés sur la santé publique. Un seul mot d’ordre : ne pas seulement constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d’agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas.

Une position partagée par Biocoop, premier réseau de magasins bio en France, né de l’engagement de consommateurs éclairés dès les années 70-80.

Parce que ce film est un vecteur de sensibilisation à la consom’action, parce qu’il raconte une initiative qui développe la bio, Biocoop, en est partenaire.

Biocoop rassemble plus de 310 magasins autour d’un objectif commun : le développement de l’agriculture biologique dans un esprit d’équité et de coopération. Plus qu’un simple réseau de commerçants, Biocoop souhaite aussi peser sur les choix de société et partage son projet avec d’autres acteurs : salariés, consommateurs, producteurs.


 

29 octobre 2008

Petit cours de ratrappage sur l'argent!

28 août 2008

MIRACLE FRUIT

MIRACLE_FRUITL


Cette baie qui ressemble à un fruit rouge, originaire d'Afrique de l'ouest, revolutionne depuis qq mois les diners en ville!
Expériences gastronomique unique, l'acidité et l'amertume se transforme en goût sucré!
Avis aux amateurs de vitamine C, vous pourrez dorénavant croquer à pleines dents dans un citron vert dés le réveil!! pamplemousse, vinaigre de cidre, bière brune......
En effet un glycoprotéine, du nom de miraculine, s'empare qq minutes après avoir mâché la pulpe de vos papilles gustatives....

Serais ce une nouvelle alternative pour les diabétiques?

MIRACLE_FRUIT__

15 août 2008

Antipasti de "petits violets"

artichaut

Photo Artichauts violets bio.

L'Artichaut(carciofo) est une fleur comestible de la famille du cardon. Différentes variétés dont les plus courantes sont le Romanesco violet et gros, le violetto toscano petit et tendre(le notre!), le Precoce di chiogga gros et vert, le spinoso di palermo violet de sicile.


 

Pour 6 pots de taille moyenne.

petits artichauts violets..................................40 pièces

Jus de citron frais pressé(réservé un zeste)........20+20 cl/5 citrons

feuilles de laurier..........................................2+6 pièces

poivre noir en grains......................................7 pincées

Gousses d'ail écrasées....................................8

Gros sel....................................................qq  pincées

Persil plat en tiges.......................................6

Huile d'olive.................................................le nécessaire!

0.Choisir de tendres, fermes, petits artichauts violets.

1. Préparer de l'eau dans une casseroles avec 20 cl du jus de citron pressé(réserver le reste pour la mise en pot), le laurier, le poivre en grains, une ou deux gousses d'ail écrasées.

2. Tourner les artichauts : couper la queue au ras, couper les feuilles dures du bas, puis glisser la lame du couteau entre la base d'une feuille et le corps de l'artichaut, tourner la lame en suivant le pourtour, dans un mouvement circulaire.Couper la tête, trancher en 2 ou 4 (selon la taille), retirer le foin si présence.

artichaut_3

opération à "cœur ouvert " du petit violet.


3. Plonger dans le mélange eau citron, au fur et à mesure de l'étêtage, pour éviter l'oxydation des cœurs.

4.Porter à ébullition, cuire 10 / 15 min, vérifier la cuisson,ils doivent être tendre mais pas en ramollos!

5.égoutter et laisser refroidir. Sécher dans un torchon très propre, pendant 2/3 bonnes heures, il ne doit rester aucune particules d'eau.

6.Préparer les pots : disposer  et intercaler vos cœurs de petits violets, avec une gousse d'ail écrasée, une feuille de laurier, qq grains de poivre noir,une pincée de gros sel, une csp de citron, une pincée de zeste de citron, un brin de persil compléter avec l'huile d'olive, veiller a faire fuir l'air qui aurait pu s'intercaler entre les ingrédients fermer!! ouste au frigo!

7.Attendre avec impatience une petite semaine! c'est délicieux!

L'huile conservera ces derniers 2 bons mois au frais, à l'abri de la lumiére.

artichaut_4

15 août 2008

Recette du "GRANOLA TONUS"

granola



























Longtemps j'ai cherché le petit déj qui vous fait tenir jusqu'à l'heure du déjeuner .Rien de tel q'un granola "tonus" pour attaquer une bonne journée, rien à voir  bien sûr avec les céréales  du commerce  conventionnel !! tous les ingrédients  sont évidemment  issus de l'agriculture biologique!

A consommer avec  un lait végétal, type soja, avoine....

Bonne dégustation!!

LE GRANOLA MAISON


Flocons d'avoine.................300 gr
Noisettes concassées..........100 gr
Pistaches............................50 gr
Amandes effilées.................100 gr
Graines de trounesol ........... 3 csp
Raisins secs.........................50 gr
Canneberges séchées...........50 gr
Bananes séchées rondelles...2 poignées
Huile de tournesol ou ghee....4 csp ou 30 gr
Gingembre en poudre............1 cac
Sucre Rapadura....................50 gr
Miel.....................................2 CSP
Cannelle en poudre...............1 cac

1. Préchauffer le four à 180°C.
2.Faire fondre le miel et l'huile dans une casserole.
3.Mélanger tous les ingrédients sauf les raisins et canneberges (ils deviendraient comme des caillou aprés la cuisson!).
3.Ajouter le mélange miel+huile, brasser pour bien enrober les ingrédients.
4.Etaler le mélange sur une plaque de four en une couche uniforme(avec cette quantité prévoir 2 fournées!).
5.Enfourner 15 à 20 min, surveiller la cuisson, afin que le mélange ne prenne pas trop de couleur.
6.Laisser refroidir et ajouter les raisins et canneberges.





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